Tant d’hivers en librairie

Tant d’hivers est maintenant en librairie.

Vous pouvez connaître combien d’exemplaires sont disponibles chez votre libraire préféré en consultant la page dédiée à Tant d’hivers sur le site Les libraires.

Il est possible également de vous le procurer sur le site Web de la maison d’édition les Éditions Sémaphore. Il est aussi offert chez les grandes enseignes. Renaud-Bray, Archambault, etc.

Parution de Tant d’hivers

En décembre 2021 j’annonçais la signature d’un contrat d’édition chez les éditions Sémaphore.

Aujourd’hui je suis extrêmement heureux et fier de vous présenter la magnifique page couverture de Tant d’hivers qui sera disponible dans les librairies du Québec à partir du 2 avril prochain.

Vous pouvez d’ores et déjà rendre visite à votre libraire préféré pour le réserver.

Je profite de l’occasion pour vous annoncer ma présence au prochain Salon du livre de Québec du 10 au 14 avril au Centre des congrès de Québec.

Je vous dis à très bientôt.

Patience et longueur de temps

« Patience et longueur de temps font plus que force et que rage ». (Jean de La Fontaine)

J’ai annoncé sur mon profil Facebook avoir signé un contrat d’édition pour la publication de mon roman. Ainsi, enfin, Tant d’hivers verra le jour.

« Nous publions des œuvres à caractère social, politique et philosophique. Une façon de dire autrement la vie, la littérature, la société, le désir et le droit de rêver au changement à travers des romans, des nouvelles ou des essais. » (Éditions Sémaphore, À propos)

Les Éditions Sémaphore est une petite maison située à Montréal qui publie quatre à cinq titres annuellement. C’est la raison pour laquelle il faudra patienter à peu près deux années avant que vous puissiez vous procurer et lire Tant d’hivers.

Le texte sera passé au peigne fin du côté de la maison d’édition, des modifications seront à prévoir. Rien de majeur. C’est néanmoins une étape normale avant une publication.

Et compte tenu de la période trouble dans laquelle nous nous trouvons depuis bientôt maintenant deux ans, qu’un retour à la normale ou le début d’un temps nouveau n’est pas avant plusieurs mois, voire une année, je vois un avantage à cette attente : il permettra à la maison d’édition ainsi qu’à moi de bien planifier la sortie du roman et sa promotion. En attendant, je vous invite à consulter le catalogue des Éditions Sémaphore. Vous pouvez même commander directement sur le site Web. Version numérique ou papier. Pour ce dernier, la livraison est gratuite au Canada.

Tant d’hivers, le document Maître

L’un des membres du comité de lecture a rassemblé, dans ce que j’appellerai une copie Maître, les observations-suggestions-corrections et commentaires de chacun.

Mon père a réalisé un travail de moine. Il m’a même confié avoir adoré l’exercice, ça lui a rappelé des moments de sa carrière de prof de littérature.

Ensemble, nous entreprenons un blitz de corrections pour l’épreuve que j’enverrai aux éditeurs quelque part à l’automne.

En terminant, je vous laisse un commentaire de l’un des membres du comité de lecture : « Tu m’as entraîné dans un beau et long voyage, François, et nombreuses sont les images et les scènes qui m’habiteront longtemps, sans doute toujours. »

Mon roman Tant d’hivers

J’ai terminé l’écriture de mon roman Tant d’hivers au mois de mai. J’ai donné des copies aux quatre membres de mon comité de lecture. Les anciens professeurs de littérature m’ont transmis leur rapport de lecture récemment. J’ai pleuré de bonheur à la réception. Au mois de septembre, je soumettrai à des éditeurs un manuscrit qui sera le plus limpide possible au plan formel. Ce sera un gros mois de septembre.

Tant de chaleur

Je peine à terminer Tant d’hivers.

C’est qu’il fait chaud cet été. Trop chaud. L’échangeur d’air du CHSLD peine à la tâche. Échangeur d’air n’est pas synonyme de climatisation. On élimine l’humidité, pas la chaleur aux étages. J’étouffe. Je vais endurer cet été, pas l’année prochaine ; la clim dans la fenêtre.

Mon inspiration s’est ainsi évaporée au cours des derniers temps. Alors j’ai laissé reposer mes mots, j’ai lu ailleurs, j’ai fait le vide – essayé. Puis c’est revenu comme ça repart. Chaque jour ça peine à l’écran, chaque jour quelques mots, parfois une phrase. Encore une page. Dernière.

Bref, il fait chaud, au-delà de ma capacité de rétention corporelle, rafraîchissons-nous avec un court extrait de Tant d’hivers.

« Quand la terre s’étirait sous un ciel bleu, le soleil froid resplendissait sur la plaine blanche. La lumière était si éclatante que je plissais les yeux, les fermais, puis je baissais la tête, m’inclinant devant une journée de bleu et de soleil trompeurs ; le vent glacial au champ libre était mordant. Il décapait la neige, entrait en contact avec des poteaux de clôture, se butait à des roches érigées en monticules, frappait des piles de planches de bois. Les obstacles modifiaient sa trajectoire, des tourbillons remodelaient le désert. Curieusement, j’entendais la mer dans un coquillage, un fouet lancé en l’air tournoyant au-dessus de moi. Je scrutais l’horizon, le blanc de neige avait de subtils reflets de bleu, si agréables à l’œil. »

François Marcotte, Tant d’hivers.

 

 

La peur

Tant d’hivers est dans ma tête et dans un ordinateur depuis tant d’années.

Il est sauvegardé régulièrement sur un disque dur interne, un disque dur externe, une clé USB, à deux endroits sur le net.

La semaine dernière, l’ordinateur a fait des siennes, je suis allé consulter le médecin informatique ; Windows a dû être réinstallé.

J’aurais dû dormir sur mes deux oreilles en attendant son retour. Que non.

Trois jours d’une angoisse intense, surtout les nuits, cauchemardesques, à se réveiller violemment, l’oreiller détrempé : tous les fichiers de Tant d’hivers ont disparu, j’ouvre le seul fichier restant, les 215 pages sont vierges, un champ de neige s’étirant à perte de vue. Ça m’a épuisé.

L’ordinateur est de retour depuis quelques jours. J’ai réinstallé des logiciels, les sauvegardes, j’ai repris mes sens et les esprits, mais il y a encore de petits irritants : la qualité du son était excellente, est redevenue de moins bonne qualité, un logiciel antivirus ne veut pas se désinstaller totalement, empêche le processus de point de restauration. J’irai consulter le docteur informatique demain.

Et Tant d’hivers est intact.

Jamais sans mon livre

C’est l’histoire d’un vol, de négligence, d’angoisse, puis d’un dénouement heureux pour avoir retrouvé des années de travail.

Un ordinateur subtilisé, un roman envolé. Pour ma part, je sauvegarde Tant d’hivers sur une clé USB, sur un disque dur externe, j’envoie dans un courriel que j’ai créé sur Internet.

Je m’absente quelques heures, j’amène avec moi la clé USB. Quelques jours, la clé USB ainsi que le disque dur externe.