Patience et longueur de temps

« Patience et longueur de temps font plus que force et que rage ». (Jean de La Fontaine)

J’ai annoncé sur mon profil Facebook avoir signé un contrat d’édition pour la publication de mon roman. Ainsi, enfin, Tant d’hivers verra le jour.

« Nous publions des œuvres à caractère social, politique et philosophique. Une façon de dire autrement la vie, la littérature, la société, le désir et le droit de rêver au changement à travers des romans, des nouvelles ou des essais. » (Éditions Sémaphore, À propos)

Les Éditions Sémaphore est une petite maison située à Montréal qui publie quatre à cinq titres annuellement. C’est la raison pour laquelle il faudra patienter à peu près deux années avant que vous puissiez vous procurer et lire Tant d’hivers.

Le texte sera passé au peigne fin du côté de la maison d’édition, des modifications seront à prévoir. Rien de majeur. C’est néanmoins une étape normale avant une publication.

Et compte tenu de la période trouble dans laquelle nous nous trouvons depuis bientôt maintenant deux ans, qu’un retour à la normale ou le début d’un temps nouveau n’est pas avant plusieurs mois, voire une année, je vois un avantage à cette attente : il permettra à la maison d’édition ainsi qu’à moi de bien planifier la sortie du roman et sa promotion. En attendant, je vous invite à consulter le catalogue des Éditions Sémaphore. Vous pouvez même commander directement sur le site Web. Version numérique ou papier. Pour ce dernier, la livraison est gratuite au Canada.

Tant d’hivers en autopublication numérique ?

Un ami m’a fait connaître les services d’autopublication électronique de la compagnie française Librinova. On détermine le prix de vente de son livre, Librinova offre des forfaits de publication ainsi qu’une palette de services allant de la création d’une couverture à la correction du manuscrit. Puis, on crée le livre numérique en quelques clics de souris. Celui-ci est mis en vente dans près de 90 librairies qui offrent des livres numériques, et ce, durant une année. Grosso modo, c’est la démarche qui est proposée. .  Une vidéo l’explique. Fait intéressant… Si le livre atteint le chiffre de vente de 1000 exemplaires, il rejoint le programme « En route vers le papier » La compagnie Librinova devient alors en quelque sorte un agent qui cherche un éditeur traditionnel désirant publier le livre en version papier. Ce dernier aspect soulève à la fois mon enthousiasme et mon questionnement. On rêve papier pour rejoindre le plus large lectorat, mais c’est l’aspect juridique qui me chicotte ; sommes-nous « prisonnier » de la compagnie ? Par exemple, puis-je être publié aussi chez un éditeur québécois. Librinova est une société française, la recherche d’un éditeur se fera en France. La distribution d’un Tant d’hivers papier se fera-t-elle au Québec ? Si bien qu’enthousiasme et prudence sont de mise… À suivre…

Tant d’hivers version 3. 0.

Texte écrit rapidement…

Au plus loin que je puisse remonter dans les sauvegardes de Tant d’hivers, j’arrive au 19 juin 2009. C’est toutefois une certitude que les premiers mots et les premières pages de mon histoire d’hivers et singulière sont bien en amont, peut-être en juin 2008. À cette époque, elle m’avait dit : « Pourquoi t’écris pas ? » Oui, pourquoi ? Mais aussi pour quoi ? Je n’ai pas résolu ces questions, et pour être franc, je n’ai pas envie d’y répondre. J’écris. Voilà tout. Nous

La semaine dernière j’ai imprimé Tant d’hivers version 3.0. Je crois que le temps était au beau fixe pour en faire profiter mon comité de lecture.

Les deux premières versions ont été déjà envoyées à des éditeurs. En 2011, en 2012. Certaines maisons ont daigné me répondre, des refus polis, sans doute des copier- coller, sans autre commentaire, pour d’autres, quelques mots, des mots que j’ai jugés positifs. Donc, des refus positifs. Au travail !

J’avais même reçu, non pas une offre, mais un intérêt marqué. Toutefois, je me suis buté à la question marketing ; c’est très bien écrit, peut-être trop, que ça sous-entendait. Pas assez grand public ? Comme j’en doute. Enfin…

C’est un dernier printemps que j’ai fait appel aux services de Nadia, au service de consultation et de coaching d’écriture Le pigeon décoiffé.

La mécanicienne des mots – voilà qui brise le romantisme de l’écriture mais je crois que c’est ça – a mis de l’avant les forces et faiblesses de Tant d’hivers. J’ai tenu compte de commentaires, de diagnostics, d’autres, non.

Je me suis livré à un nouveau découpage du texte, à couper, à ajouter, pour accoucher d’une nouvelle version qui a gagné grandement en maturité. Version finale ? J’en doute. Il reste une copie à mettre entre les mains du dernier membre de mon comité de lecture. Compte tenu que le temps des fêtes et le début du mois de janvier sont des périodes mortes, j’aimerais bien faire un envoi à la fin du mois de janvier, après avoir pris compte des recommandations du comité, avoir apporté des changements, avoir corrigé quelques fautes d’orthographe… Il y en a toujours qui se glissent.

Image

 

Tant d’hivers toujours en chantier

Aujourd’hui, j’ai renouvelé mon nom de domaine pour une année. Voilà l’occasion de publier un trop rare billet sur mon blogue, Une cédille sous la neige.

Je procède à une énième lecture de Tant d’hivers.

En fait, il s’agit à la fois d’une lecture que d’une réécriture ; c’est l’occasion d’apporter des modifications. Donc, coupe ici, coupe là, conserve ceci, conserve cela, etc., etc. L’automne sera déterminant. Je ferai de nouveaux envois puisque que Tant d’hivers s’est grandement amélioré, à mon avis. J’adapterai aussi pour la France. Je n’ai nulle intention de travestir le texte, mais parfois des notes en bas de page s’imposent. Par exemple, le nom cégep. Quelques québecismes aussi.

En cette soirée fraîche, prémisse de l’automne, que j’adore, que j’adore, voici un cadeau, un mini extrait.

« Les conifères qui ployaient sous la neige, transformés en fantômes qui flottaient autour de moi, disparaissaient peu à peu. Les feuillus squelettiques et des arbres faméliques aussi. Quant à la source, elle s’effaçait avec la descente du soleil, derrière la montagne. Cela créait de temps en temps un rougeoiement, l’illusion d’un incendie au cœur de la forêt; dans un coin de ciel, une dernière lueur précédait la noirceur. En route, les lumières du chalet devenaient les étoiles à suivre. »