Un ami m’a fait connaître les services d’autopublication électronique de la compagnie française Librinova. On détermine le prix de vente de son livre, Librinova offre des forfaits de publication ainsi qu’une palette de services allant de la création d’une couverture à la correction du manuscrit. Puis, on crée le livre numérique en quelques clics de souris. Celui-ci est mis en vente dans près de 90 librairies qui offrent des livres numériques, et ce, durant une année. Grosso modo, c’est la démarche qui est proposée. . Une vidéo l’explique. Fait intéressant… Si le livre atteint le chiffre de vente de 1000 exemplaires, il rejoint le programme « En route vers le papier » La compagnie Librinova devient alors en quelque sorte un agent qui cherche un éditeur traditionnel désirant publier le livre en version papier. Ce dernier aspect soulève à la fois mon enthousiasme et mon questionnement. On rêve papier pour rejoindre le plus large lectorat, mais c’est l’aspect juridique qui me chicotte ; sommes-nous « prisonnier » de la compagnie ? Par exemple, puis-je être publié aussi chez un éditeur québécois. Librinova est une société française, la recherche d’un éditeur se fera en France. La distribution d’un Tant d’hivers papier se fera-t-elle au Québec ? Si bien qu’enthousiasme et prudence sont de mise… À suivre…
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Tant d’hivers toujours en chantier
Aujourd’hui, j’ai renouvelé mon nom de domaine pour une année. Voilà l’occasion de publier un trop rare billet sur mon blogue, Une cédille sous la neige.
Je procède à une énième lecture de Tant d’hivers.
En fait, il s’agit à la fois d’une lecture que d’une réécriture ; c’est l’occasion d’apporter des modifications. Donc, coupe ici, coupe là, conserve ceci, conserve cela, etc., etc. L’automne sera déterminant. Je ferai de nouveaux envois puisque que Tant d’hivers s’est grandement amélioré, à mon avis. J’adapterai aussi pour la France. Je n’ai nulle intention de travestir le texte, mais parfois des notes en bas de page s’imposent. Par exemple, le nom cégep. Quelques québecismes aussi.
En cette soirée fraîche, prémisse de l’automne, que j’adore, que j’adore, voici un cadeau, un mini extrait.
« Les conifères qui ployaient sous la neige, transformés en fantômes qui flottaient autour de moi, disparaissaient peu à peu. Les feuillus squelettiques et des arbres faméliques aussi. Quant à la source, elle s’effaçait avec la descente du soleil, derrière la montagne. Cela créait de temps en temps un rougeoiement, l’illusion d’un incendie au cœur de la forêt; dans un coin de ciel, une dernière lueur précédait la noirceur. En route, les lumières du chalet devenaient les étoiles à suivre. »