Tant d’hivers en autopublication numérique ?

Un ami m’a fait connaître les services d’autopublication électronique de la compagnie française Librinova. On détermine le prix de vente de son livre, Librinova offre des forfaits de publication ainsi qu’une palette de services allant de la création d’une couverture à la correction du manuscrit. Puis, on crée le livre numérique en quelques clics de souris. Celui-ci est mis en vente dans près de 90 librairies qui offrent des livres numériques, et ce, durant une année. Grosso modo, c’est la démarche qui est proposée. .  Une vidéo l’explique. Fait intéressant… Si le livre atteint le chiffre de vente de 1000 exemplaires, il rejoint le programme « En route vers le papier » La compagnie Librinova devient alors en quelque sorte un agent qui cherche un éditeur traditionnel désirant publier le livre en version papier. Ce dernier aspect soulève à la fois mon enthousiasme et mon questionnement. On rêve papier pour rejoindre le plus large lectorat, mais c’est l’aspect juridique qui me chicotte ; sommes-nous « prisonnier » de la compagnie ? Par exemple, puis-je être publié aussi chez un éditeur québécois. Librinova est une société française, la recherche d’un éditeur se fera en France. La distribution d’un Tant d’hivers papier se fera-t-elle au Québec ? Si bien qu’enthousiasme et prudence sont de mise… À suivre…

Un jour d’été

Que faire, en ce joli 22 juin, heureusement pas trop chaud, encore sauvé de la chaleur estivale, oui, que faire, à part écrire ? Comme plusieurs journées précédentes, d’ailleurs.

C’est bien ça. Depuis deux mois je planche le plus souvent possible à la réécriture de Tant d’hivers. Après un passage entre les mains de Nadia du Pigeon décoiffé, le diagnostic a été bénéfique : coupe ici, coupe là, réaménage ici, pourquoi pas là, on réaménage ce chapitre, celui-là, on l’allège. Ce chapitre est devenu deux. Je fais de la mécanique.

Tant d’hivers a mûri, mais le fruit n’est pas encore mûr pour être envoyé par la poste. À l’automne, je vais relancer des maisons d’édition, je vais en solliciter des nouvelles.

Car l’été ça sert à faire pousser les choses, je vais façonner mon livre toute la saison. Dans mon cas, voilà une raison du bénéfice de cet été…

Ce sera septembre.

Tant d’hivers, une histoire d’hivers et singulière. Mais tellement singulière !

Au salon international du livre de Québec

Le Salon international du livre de Québec se termine aujourd’hui, dimanche 15 avril. Cette année, j’y suis allé à deux reprises. Comme visiteur. La prochaine édition, à titre d’auteur. Je l’espère.

À la première visite, j’ai distribué quelques cartes professionnelles, réalisées en prévision de l’événement. Certes, un salon du livre n’est pas l’endroit pour rencontrer des éditeurs ; c’est un peu comme aller au salon de l’auto de avec le désir de rencontrer des responsables de la compagnie Toyota… Souvent ce sont des représentants et des étudiants qui tiennent le fort dans les stands. Anecdote : lors de mes études universitaires, j’ai travaillé à trois éditions, au stand de Gallimard… Des auteurs désirant être publiés ont déjà voulu me remettre leur manuscrit pour que je le remette à Gallimard… C’est tout dire…

Mais bon, pour revenir aux petites cartes, on ne sait jamais qui on va rencontrer. J’ai quelques contacts. Et une personne connaît une personne, qui en connaît une autre… Qui ne tente rien n’a rien. (À suivre)