Aujourd’hui, j’ai renouvelé mon nom de domaine pour une année. Voilà l’occasion de publier un trop rare billet sur mon blogue, Une cédille sous la neige.
Je procède à une énième lecture de Tant d’hivers.
En fait, il s’agit à la fois d’une lecture que d’une réécriture ; c’est l’occasion d’apporter des modifications. Donc, coupe ici, coupe là, conserve ceci, conserve cela, etc., etc. L’automne sera déterminant. Je ferai de nouveaux envois puisque que Tant d’hivers s’est grandement amélioré, à mon avis. J’adapterai aussi pour la France. Je n’ai nulle intention de travestir le texte, mais parfois des notes en bas de page s’imposent. Par exemple, le nom cégep. Quelques québecismes aussi.
En cette soirée fraîche, prémisse de l’automne, que j’adore, que j’adore, voici un cadeau, un mini extrait.
« Les conifères qui ployaient sous la neige, transformés en fantômes qui flottaient autour de moi, disparaissaient peu à peu. Les feuillus squelettiques et des arbres faméliques aussi. Quant à la source, elle s’effaçait avec la descente du soleil, derrière la montagne. Cela créait de temps en temps un rougeoiement, l’illusion d’un incendie au cœur de la forêt; dans un coin de ciel, une dernière lueur précédait la noirceur. En route, les lumières du chalet devenaient les étoiles à suivre. »