Encore et encore du temps passé aux grands pins.
L’assise du siège de mon bolide électrique à cinquante degrés vers l’arrière, j’ai frappé un nœud en regardant les cimes. Juin.
Les journées ont passé comme le printemps et puis paf, voilà juin et l’été qui frappera bientôt à ma porte. Je crains de lui dire :
– Désolé, solstice. Les journées sont longues et je crois que je vais oublier la perspective de jouir de ma liberté durant la plus longue.
J’aurai passé une saison en prison.