Au jour 68 du confinement de l’être confiné

Encore et encore du temps passé aux grands pins.

L’assise du siège de mon bolide électrique à cinquante degrés vers l’arrière, j’ai frappé un nœud en regardant les cimes. Juin.

Les journées ont passé comme le printemps et puis paf, voilà juin et l’été qui frappera bientôt à ma porte. Je crains de lui dire :

– Désolé, solstice. Les journées sont longues et je crois que je vais oublier la perspective de jouir de ma liberté durant la plus longue.

J’aurai passé une saison en prison.

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