Un an aujourd’hui

Il y a un an aujourd’hui, j’étais interpellé par un policier de la Ville de Québec. Un appel avait été logé parce que j’étais allé voir ma mère et que je n’avais pas le droit.

J’étais dehors auprès de mes arbres derrière le CHSLD, mais grisé par la liberté retrouvée après un confinement hivernal et mêlé par les consignes, je m’étais éclipsé à 1,4 kilomètres de la maison. C’est sur le chemin du retour qu’un policier de mon âge m’a interpellé et raccompagné au CHSLD. Il fallait lire la gêne sur son visage…

C’était le début d’un confinement de 3 mois, une bonne partie du temps autorisé à aller uniquement sur la galerie. Ensuite sur le terrain clôturé, finalement dans mon coin avec les arbres. Ce n’est qu’au 21 juin que j’ai pu aller chez moi.

Depuis, les règles se sont assouplies et mieux ajustées avec les zones de couleur. Je peux me balader, mais je n’ai pas le droit de me rendre à la maison. J’en suis extrêmement frustré.

Ma mère a vendu la maison des 30 dernières années. À 78 ans, elle doit s’occuper seule des préparatifs du déménagement. Physiquement je ne peux l’aider, mais je veux être présent.

Elle est autorisée à me rendre visite au CHSLD, avec tout ce que ça implique de « risques », on m’interdit d’aller chez elle alors qu’elle demeure seule.

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